Au regard des liens étroits qu’elle entretient avec les mathématiques depuis la fin du XIXe siècle, et avec l’informatique depuis le dernier quart du XXe siècle, l’archéologie pourrait apparaitre comme un espace privilégié pour l’adoption de nouvelles pratiques numériques. Au début de la décennie, Schmidt et Marwick (2020) s’interrogeaient ainsi sur le rôle des méthodes numériques dans le développement de l’archéologie, notamment en termes de transparence et de reproductibilité de la recherche. Loin d’une révolution, les auteurs soulignent la lente transformation des pratiques, induite par l’usage des langages de script et de la programmation lettrée.
Partant d’un rapide tour d’horizon du contexte français, en termes d’enseignement et de recherche, cette contribution propose un retour d’expérience sur le développement de packages R en archéologie. En s’appuyant sur le projet tesselle, il s’agira de discuter les usages, les facteurs limitants et les évolutions possibles.
Les références
Réutilisation
Citation
@unpublished{frerebeau2023,
author = {Frerebeau, Nicolas},
title = {R en archéologie : la révolution n’aura pas lieu},
date = {2023-10-12},
eventdate = {2023-10-12},
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